Installations
Volume et animation s'associent pour créer des scénographies ou des objets-sculptures inspirés de mes recherches concernant la série TEK D'ADN
Quand la toile devient mur digital : TEK D’ADN
Depuis la naissance de mon fils, de nouveaux thèmes surgissent, très inspirés par les sciences expérimentales. Pour exemple, mon travail sur une représentation graphique des molécules (Scream), ou encore mes recherches sur l’espace-temps (Spectre Tikkle et Data éclypse). Ce renouveau se matérialise par un style plus tranchant, épuré et conceptuel, mais toujours aussi narratif et coloré.
Ces esquisses digitales, constituées par couches successives de dessins, d’images, de motifs, de pictogrammes utilisent principalement quatre sources :
- des images issues de l’observation de la nature et de l’environnement,
- des représentations de l’invisible (ADN, fractale, atome, etc.) liées aux techniques (microscope à balayage, radars, accélérateurs de particules, etc.), découvertes et concepts des sciences expérimentales (nano technologie, théorie des cordes, etc.)
- des logos, des clichés, des symboles détournés,
- sans oublier mon personnage Fofolle Fada, dans des numéros de danses qui illustrent une vue de l’esprit, tiré de la théorie de la mécanique quantique : les monde parallèles, les univers divergents.
Le principe de mise en page consiste à les intégrer à l’intérieur d’un espace crée par la juxtaposition de deux quadrilatères, carrés ou rectangles. Puis d’organiser de l’un à l’autre, un système d’échanges, de va et vient, un jeu de confrontations.
Le projet de cette recherche est d’animer ces toiles pour les projeter sur des murs d’images.
L’animation garderait la logique des deux quadrilatères, séparés par une frontière, ou interstice, pli.
Un élément passerait d’un carré à l’autre. Il subirait des métamorphoses (déformation, implosion, démultiplication, disparition, etc.).
Ces mouvements pourraient s’inspirer de rythmes, de fréquences, calqués :
- soit sur le réel et le visible (ressacs des vagues, flottements des poussières dans la lumière, tourbillons des flocons de neige, flux des voitures, ondulations des branches et des brins d’herbe, voyages des nuages, battements de cœur, flux et reflux sanguin, etc.)
- soit sur l’invisible et la science expérimentale de l’infiniment petit (agitations imprévisibles des bactéries et des virus, vibrations des fibres nano, collisions d’électrons en physique des particules, etc.) et de l’infiniment grand (gravitations, immanences des étoiles, etc.)
L’animation est constituée de boucles animées, fabriquées à partir des sources d’images digitales qui se superposent comme autant de calques.
Elles sont alors utilisées pour le montage, comme des samples. Leurs projections sur des murs d’images sont orchestrées par des variables cycliques et aléatoires, ou sont guidées par le spectateur à l’aide d’un écran tactile, ou via des capteurs de mouvements interactifs.
Chaque séquence est synchronisée à un univers sonore. L’enjeu est de créer un lien entre espace urbain, public et art numérique à vocation itinérante.
Quant aux supports de projection, il peut s’agir du plus intime (écran de téléphone portable, écran Led flexible, etc.) au plus monumental (enseignes publicitaires d’une ville, façades des parkings verticaux, etc.), en passant par les murs d’une galerie, d’une scène alternative, etc.)